Les personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie souhaitant être accueillies pour une durée limitée peuvent faire appel à deux modes d’accueil :
L’accueil de jour (accueil au sein d’un service ou d’un établissement, pour une ou plusieurs journées par semaine est essentiellement réservé aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées.
Fréquenter un accueil de jour permet de préserver l’autonomie de la personne âgée
- de bénéficier d’un suivi régulier et d’un accompagnement adapté,
- d’entretenir leurs capacités grâce aux activités adaptées proposées lors de l’accueil de jour,
- de renouer des liens,
- de sortir de chez elles.
L’accueil de jour permet à leurs proches :
- de pouvoir libérer du temps durant la journée,
- de pouvoir échanger avec les professionnels de l’accueil de jour, de ne pas rester seuls avec des questions et de partager des inquiétudes,
- de pouvoir échanger avec d’autres familles vivant la même situation.
L’hébergement temporaire (dans un établissement durant une période donnée).
Cette modalité d’hébergement proposée par certains EHPAD du département permet à la fois d’offrir un temps d’activités et de lien social pour la personne dépendante ou en perte d’autonomie, et un temps de répit aux aidants. L’hébergement temporaire peut être utilisé comme une première étape avant une entrée en EHPAD.
Financement
Le recours à l’accueil de jour est facilité dans le cadre de la réforme de l’APA à domicile et de l’instauration, par la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, d’un droit au répit pour les proches aidants.
Le droit au répit concerne les proches aidants :
- de personnes bénéficiaires de l’APA,
- assurant une présence ou une aide indispensable à la vie à domicile de leur proche,
- et qui ne peuvent être remplacés par une personne de leur entourage pour assurer cette aide.
Une partie des frais occasionnés par ces accueils peut être prise en charge au titre de l’aide sociale par le Conseil départemental si les revenus du demandeur ne sont pas suffisants. Les mairies sont habilitées à transmettre les dossiers de demande d’aide au Conseil départemental.