En France, la filière aéronautique représente un chiffre d’affaires de 32,4 milliards d’euros avec trois caractéristiques principales : une forte tendance à l’export (21 milliards d’euros), un secteur concentré (les 10 plus grosses entreprises réalisent 80% des ventes), et une spécialisation dans les petites et moyennes séries (d’où une assez faible automatisation du secteur).
Trois grands marchés composent généralement la filière aéronautique :
- L’aéronautique civile : l’aviation moyen-long courrier et gros porteur (Airbus et Boeing), l’aviation régionale et d’affaire (Bombardier, ATR, Dassault), et les hélicoptères (Eurocopter, leader mondial).
- L’aéronautique spatiale : lanceurs et satellites (EADS, Alcatel-Alenia Space).
- L’aéronautique militaire : avions de combats, engins de transports, drones (Boeing, Lockheed Martin et Dassault).
Avec, pour animer la filière, trois grands types d’acteurs : les maîtres d’œuvres (concepteurs et ensembliers comme EADS, Airbus ou Dassault Aviation), les motoristes (Snecma ou Turbomeca) et les équipementiers (fabricants de sous-ensembles comme Safran, Thalès ou Zodiac).
L’Ile-de-France est la première région aéronautique française en nombre d’établissements, d’effectifs salariés et de dépenses R&D. Les Yvelines sont, avec les Hauts-de-Seine et la Seine-et-Marne, l’une des places fortes de l’aéronautique francilienne.
Dans les Yvelines, la filière aéronautique totalise 14 grands établissements et quelque 200 sociétés spécialisées qui regroupent au total 4 700 emplois. Ici, les grands donneurs d’ordre mondiaux côtoient les équipementiers, sous-traitants et bureaux d’études pour une efficacité et un savoir-faire accrus.