Le Conseil départemental des Yvelines s’est fixé un objectif ambitieux en faveur de la protection de l’environnement. En termes de déplacements également, le Conseil départemental entend bien compléter son dispositif pour lutter contre les nuisances et les pollutions.
Si de prime abord, une politique des déplacements semble incompatible avec la défense de l’environnement, favoriser les transports en commun, ferroviaires et routiers, remplit sans contestation possible cet objectif pour limiter les déplacements de véhicules. Quant aux infrastructures routières nouvelles, elles sont indispensables mais peuvent et doivent, à leur niveau, limiter les nuisances qu’elles induisent. La réalisation de Transports en Commun en Site Propre participe à cet objectif d’offrir une alternative à l’usage de la voiture particulière, notamment lorsqu’elle est utilisée en solo.
C’est pour cette raison que le Schéma des Déplacements des Yvelines (SDY) intègre un volet important de mesures en faveur de l’éco-mobilité et de l’environnement.
Les mesures en faveur de l’éco-mobilité et de l’environnement
L’éco-mobilité désigne l’ensemble des déplacements alternatifs à la voiture individuelle, moins polluants, plus économes en énergie et moins générateurs d’émissions de gaz à effet de serre (CO2). Bien que moins significatifs dans la masse des déplacements, il convient pour autant de favoriser ces nouveaux modes émergents qui contribueront à améliorer l’offre de transports et la qualité du cadre de vie.
Une nouvelle politique en faveur des circulations douces
Cette nouvelle politique en faveur des circulations douces a été adoptée en septembre 2015
Utiliser des matériaux locaux, c’est limiter les déplacements de camions
Si le transport par camion, sans cesse en hausse, est l’une des nuisances dont se plaint l’ensemble de nos concitoyens, il est une mesure permettant de limiter ce type de déplacements : elle consiste à s’approvisionner en matériaux sur notre territoire.
L’objectif est à la fois d’ordre économique et environnemental (par la diminution du transport routier des granulats et des matériaux) et vise une gestion durable de la ressource (préservation des matériaux naturels en privilégiant le recyclage ou les techniques alternatives).
Sur les routes, utiliser de nouveaux procédés
Dans le cadre de sa politique de développement durable, le Département recourt depuis longtemps à des procédés de traitement des sols en place, valorise les bétons et produits de démolition recyclés, et utilise, si possible, des matériaux à base de mâchefers d’incinération des ordures ménagères.
Par ailleurs, de nouveaux procédés économes en énergie ont émergé ces dernières années, comme les enrobés dits « tièdes » ou « semi-tièdes ».
De même, est apparu récemment un nouveau liant pour matériaux enrobés d’origine végétale. Composé de matières renouvelables issues de l’agriculture, il est capable de performances supérieures à celles du bitume, et pourra valablement être utilisé pour la fabrication de divers revêtements routiers, en particulier ceux des pistes cyclables, en raison de sa souplesse d’utilisation et des nombreuses colorations possibles pouvant s’adapter à l’environnement.
Mieux gérer les déchets de chantier
Par ailleurs, une démarche d’élaboration d’un plan départemental de gestion des déchets de chantier du Bâtiment et des Travaux Publics a été mise en œuvre dans les Yvelines sous l’égide de la Préfecture et devra aboutir à la signature d’une charte.
Son objectif est de permettre aux différents intervenants de la construction, d’accomplir chacun dans son domaine, les actions visant à réduire le volume de déchets produits, à en assurer une gestion concrète et à en recycler une part croissante. Le Département adhèrera à cette charte très prochainement.