Les collectivités françaises déclarent chaque année les montants qu’elles ont consacrés à l’aide publique au développement. En 2012, ces montants ont atteint 1,15 million d’euros pour le Département, selon les critères établis par l’OCDE. Le principal pays bénéficiaire a été le Togo, et c’est dans le secteur de l’éducation qu’ont été constatés les investissements les plus significatifs.
Chaque année, les collectivités locales françaises doivent déclarer auprès de la Commission nationale de la coopération décentralisée les montants qu’elles ont consacrés à l’aide publique au développement (APD). Les sommes dépensées par les collectivités locales sont ainsi intégrées dans le montant total déclaré par la France à l’OCDE, organisme chargé de la comptabilisation de l’aide publique au développement.
Depuis 2007, le Département des Yvelines s’est donné pour objectif de consacrer un euro net par an et par habitant à la coopération internationale, notamment à travers sa politique « Yvelines, partenaires du développement ». Le calcul de l’APD permet de comptabiliser les dépenses liées à la coopération décentralisée, les subventions aux acteurs yvelinois, mais pas les dépenses faites en France, par exemple pour l’organisation des Assises. Par ailleurs, le Département doit déduire de ses dépenses les subventions qu’il a pu lui-même recevoir de l’Union européenne ou des Ministères français. Sont ainsi comptés en APD les dépenses réalisées dans le cadre des accords de coopération décentralisée, les subventions versées au titre des dispositifs « Programme pluriannuel de développement local », « Micro-projet de développement » et « Projets humanitaires jeunes 78 », ainsi qu’un forfait correspondant aux frais administratifs.
Pour l’exercice 2012, le Département a ainsi déclaré 1 151 588€ d’aide publique au développement, un montant quasiment équivalent à celui de l’année dernière (1 190 980€ en 2011). Les principaux pays bénéficiaires ont été le Togo (33%), le Sénégal (21%) et le Mali (11%). Les principaux secteurs bénéficiaires ont été l’enseignement (33%), l’eau, l’assainissement et les déchets (12%), l’agriculture (7%), les politiques touristiques (7%) et la santé (6%).
Selon les derniers chiffres publiés, l’aide publique au développement de la France avait atteint en 2011 9,345 milliards d’euros, soit 0,46% du Revenu national brut (RNB), en légère baisse par rapport à 2010.