L’innovation au service de la croissance dans les Yvelines

Avec 33,5 M€ d’aides accordées à des programmes de recherche et développement (R&D) entre 2005 et 2009, le Conseil général des Yvelines a renforcé l’attractivité du département pour les entreprises innovantes. Jeudi, Alain Schmitz, le Président du Conseil général des Yvelines rend visite à la société Optinnova, une entreprise qui a bénéficié avec succès de cette politique.

A Montigny-le-Bretonneux, en 2007, Optinnova se crée pour développer un tableau numérique interactif (TNI). Aujourd’hui, l’entreprise compte une petite dizaine de salariés et a réalisé en 2010, pour la première fois, un chiffre d’affaires conséquent (plus de 200 000 euros, voir www.optinnova.com). Optinnova est l’une des 80 bénéficiaires du dispositif mis en place par le Conseil général des Yvelines pour soutenir les programmes de R&D. Dès sa création, le Conseil général des Yvelines lui a attribué une subvention de 200 000 euros. En échange, Optinnova s’est engagé à créer 10 emplois avant 2011 et à rester dans les Yvelines pendant au moins 10 ans.
Dans une région, l’Ile-de-France, qui concentre 38% des effectifs de chercheurs (pour 18% de la population en 2007), le Département des Yvelines occupe une place de choix avec 23700 salariés concernés par la R&D et 300 services ou laboratoires de recherche. Cette attractivité pour l’innovation tient autant au socle industriel des Yvelines (43000 emplois) qu’à la qualité de vie que les chercheurs aiment y trouver. Mais elle est aussi favorisée par le Conseil général des Yvelines qui est l’un des seuls (avec la Seine-et-Marne) à aider les groupements de recherche des entreprises (dont les projets sont validés par des pôles de compétitivité). Et le seul département à aider les entreprises indépendantes.
Entre 2005 et 2009, cette politique en faveur de l’innovation a permis d’accorder 33,5 M€ d’aides. 46% des projets subventionnés – portés par 43 PME, 33 entreprises moyennes ou grandes et 4 laboratoires – ont abouti à des dépôts de brevet. Ils concernent 3000 emplois principalement dans les secteurs des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), de l’automobile, de la santé et de l’aéronautique.
En misant ainsi sur l’innovation, le Conseil général des Yvelines prépare les emplois de demain et renforce l’implantation et l’ancrage des entreprises, petites ou grandes, sur son territoire. A l’image du Technocentre à Guyancourt qui doit bientôt recevoir 4000 salariés supplémentaires, l’expansion des fleurons de l’industrie française dans les Yvelines (EADS, Thalès, Renault, PSA, Dassault) est génératrice d’activités pour les PME et les PMI yvelinoises.
Poursuivie dès vendredi avec l’examen par l’assemblée départementale de nouvelles aides à trois entreprises (EMC à Achères, Controlsys et Akka à Guyancourt), la politique du Conseil général des Yvelines est exigeante autant que généreuse : les projets aidés doivent aboutir à des créations d’emplois et les entreprises doivent être installées durablement dans les Yvelines.

L’innovation au service de la croissance dans les Yvelines
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