Une délégation du Lycée Jules Ferry de Versailles s’est rendue à Aného du 26 décembre au 6 janvier afin de vérifier, d’installer et de tester le matériel envoyé de France au cours du dernier trimestre 2013, avec l’équipe pédagogique et enseignante du Lycée d’Aného.
Le Lycée technique polyvalent Jules Ferry accompagne le projet de Lycée technique d’Aného depuis 2010 tant au niveau des aménagements bâtimentaires qu’à celui de la refonte des maquettes pédagogiques des enseignements, ou encore à celui de l’inventaire des besoins en matériels.
Deux élèves du Lycée, Abdoulaye Dia (BTS 2ième année), Vincent Darras (BTS 1ère année) et leur enseignant Mathieu Awu, avaient participé en France à la préparation des deux containers d’équipements envoyés successivement sur le site du Lycée d’Aného, équipements donnés par des établissements d’Ile-de-France ou achetés en complément. Au Togo, ils ont pu faire le point des différents matériels (utilisation, installation…) avec le Chef travaux du Lycée d’Aného, les enseignants de maintenance et électrotechnique et quelques élèves intéressés.
Pour Mathieu Awu, « le projet arrive à la fin de la première étape et le Lycée peut fonctionner : l’installation des matériels est l’aboutissement de plusieurs années de partenariat et d’accompagnement. Il est maintenant important de mettre en place un cadre de formation pour permettre un renforcement continu des enseignants togolais ».
Ce sera le sens d’une convention de partenariat qui sera discutée entre le Lycée Jules Ferry et le Lycée d’Aného lors de l’inauguration prévue le 30 janvier prochain en présence de l’ensemble des acteurs français et togolais impliqués dans ce projet multipartenarial. La présence du Chef de l’Etat togolais est espérée.
Les travaux de construction des bâtiments et l’alimentation en électricité du site sont en cours de finalisation. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération décentralisée du Département des Yvelines avec la Commune d’Aného, et implique un montant global de l’ordre d’un million d’euros sur trois ans, avec la participation financière du Ministère des affaires étrangères et d’associations de ressortissants togolais en France.