François-Xavier Maigre, Prix PoésYvelines 2012

Le Conseil général considère que la poésie est un genre littéraire qui doit être soutenu et diffusé. C’est pourquoi il soutient, chaque année depuis 2004, le Prix PoésYvelines, organisé par la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, et qui est attribué à un recueil de poésie contemporaine d’expression française.

Il récompense le travail d’un auteur et d’un éditeur. Placé sous la présidence Roland Nadaus, le jury s’est réuni le 29 juin 2012 à l’Hôtel du département, à Versailles. Le Prix PoésYvelines 2012 a été attribué à François-Xavier Maigre pour son recueil Dans la poigne du vent, paru aux éditions Bruno Doucey (France).

Le Prix sera officiellement remis au lauréat et son éditeur le samedi 6 octobre 2012 (à 19h00 à la Ferme de Bel Ebat – théâtre de Guyancourt) lors de la 9^e édition de PoésYvelines.

Deux autres recueils ont retenu l’attention du jury :

• Faire feu, de Claire Genoux (Suisse), éditions Bernard Campiche, Orbe (Suisse)
• Jardins publics, de Patricia Castex-Menier (France), éditions Aspect, Nancy (France)

François-Xavier Maigre

Après des études de droit puis de journalisme, François-Xavier Maigre est devenu journaliste à La Croix.

Inspirée par la lecture de Saint-Pol-Roux, Gilles Baudry ou Gérard Bocholier, son écriture manifeste une exigeante tension vers l’intériorité, l’écoute et la contemplation. À ses yeux, la parole ne doit pas tourner sur elle-même, mais servir un mystère qui la dépasse, viser quelque chose de plus grand qu’elle. Parallèlement, François-Xavier Maigre a longtemps été passionné de musique ; trois disques de chanson parus. La passion de la poésie, qui l’habite depuis l’enfance, l’a poussé à publier ses premiers poèmes dans diverses revues, avant de confier son premier recueil aux Éditions Bruno Doucey.

Les éditions Bruno Doucey

Crées en 2010, les éditions Bruno Doucey ont déjà une histoire parce qu’elles entretiennent une filiation avec une maison d’édition dirigée par Bruno Doucey : les éditions Seghers, nées à la fin de la Seconde Guerre mondiale des valeurs de la Résistance et de la Libération. Poète, éditeur de poètes, j’entends d’abord faire découvrir les richesses insoupçonnées des poésies du monde. (…)À l’heure où la France fait valoir les prérogatives de son Identité nationale, nous tenons à rappeler que la langue française ne possède ni cadastre ni titre de propriété. Elle est un espace libéré des frontières où chaque être repousse les limites de l’horizon d’autrui.