Les agents du Conseil général effectuent cette année encore le fauchage annuel des accotements routiers pour assurer la sécurité des automobilistes sur les routes départementales. Les méthodes de fauchage utilisées préservent la bio-diversité des bordures de routes, en application de l’engagement éco-responsable du Département.
L’objectif est de garantir de bonnes conditions de visibilité aux automobilistes tout en respectant les habitats naturels et le reproduction des espèces végétales et animales présentes sur les bordures de routes.
Trois coupes de fauchage seront réalisées d’ici cet automne :
- 1ère coupe : le fauchage s’effectue sur une largeur de 1,50 m environ en bordure de chaussée
- 2ème coupe : celle-ci permet de procéder au fauchage complet des accotements, fossés et talus
- 3ème coupe : celle-ci s’effectue sur une largeur de 3 m environ, sans traiter les fossés.
Une nouvelle méthode d’entretien des bords de route : le fauchage raisonné
Le fauchage raisonné, appelé aussi le fauchage tardif est une nouvelle méthode d’entretien des bords de route qui permet de répondre aux besoins des usagers et d’entretenir le domaine public, tout en préservant la biodiversité des milieux.
Cette méthode consiste à :
- Relever la hauteur de fauche,
- Limiter la largeur de la fauche sur accotement,
- Repousser le débroussaillage des fossés et des talus à l’automne afin de permettre la reproduction des espèces vivant sur ces milieux.
Le choix de ce mode n’a pas d’incidence sur la sécurité des usagers. Le fauchage des accotements et des zones dangereuses, comme les carrefours, les échangeurs ou virages, est maintenu pour assurer la visibilité.
Le fauchage raisonné permet de faire près de 15% d’économies de carburant et une réduction de l’usure de l’outillage et de la détérioration du matériel (20% de casse en moins).
La préservation du milieu naturel
Le bord des routes constitue un milieu naturel à préserver, en effet, les accotements, talus, haies, fossés et autres giratoires constituent de véritables refuges pour la faune et la flore ; ils jouent naturellement le rôle de corridors biologiques entre des espaces naturels.
En limitant les surfaces fauchées et les fréquences de passages, on préserve les habitats naturels et on favorise la reproduction des espèces végétales et animales.
Par ailleurs, la flore des bords de route constitue un filtre naturel qui limite le ruissellement de l’eau et améliore ainsi sa qualité.